Le Quart d’Heure du Mal Voyant: Interview avec les responsables du centre CEFIAT de Toumodi (2e Partie)
Justin Sanza a reçu les responsables du centre CEFIAT de Toumodi afin de faire connaitre les difficultés du centre aux auditeurs et internautes.
INTERVENANTS :
Justin SANZA, animateur
M. Zan Bi TRA, directeur du centre CEFIAT de TOUMODI
M. ACHI Didier, directeur des Etudes du centre CEFIAT
M. KACOU Kindo Emmanuel, fondateur du centre CEFIAT
M. BAHI Bagui Abo solo responsable de la cellule technique d4encadrement d’élèves non-voyants des lycées et collèges de Toumodi
INTERVIEW
-Justin SANZA : Amis auditeurs de radio Espoir chers internautes bonjour, nous somme très heureux de vous savoir à l’écoute de votre émission le QUART D’HEURE DU MALVOYANT. Aujourd’hui pour cette émission nous somme en compagnie de nos invités les responsables d’un centre de formation pour les non-voyants. Tout à l’heure, nous en sauront un peu plus. Mais avant, nous voulons vous rappeler le cadre de cette émission. LE QUART D’HEURE DU MALVOYANT est une émission pour le droit et la promotion de la personne handicapée visuelle afin de savoir qui ils sont, comment les appréhender et surtout en savoir plus sur les pathologies cécitantes vous faites bien de nous suivre sir les antennes de Radio Espoir. Alors sans plus tarder je vais passer le micro à mes invités et ils vont se présenter à tour de rôle.
M. Zan Bi TRA : je suis M. Zan BI TRA le Directeur du Centre d’Education de formation et d’Insertion des Aveugles de Toumodi
M. ACHI Didier : je suis M. ACHI Didier, le D.E, le directeur des Etudes du CEFIAT et le Directeur du primaire
M. KACOU Kindo Emmanuel : je suis M. KACOU Kindo Désiré, Delegué DE l’ANAVPACI et fondateur du centre CEFIAT
M. BAHI Bagui Abo Solo : je suis responsable de la cellule technique d’encadrement d’élèves non-voyants des lycées et collèges de Toumodi :
JUSTIN SANZA : Voila vous avez entendu la voix de nos invités alors j’ai une question que je voudrait poser. Alors une fois que l’élève se trouve au niveau des écoles de valides comment est ce que vous vous y prenez pour l’encadrement de ces élèves non-voyants là?
M. BAHI Bagui Abo Solo : Bien l’encadrement nous avons mis sur pied une cellule technique qui suit les enfants ça veut dire que quand il y a des devoirs quand il ya des textes a taper comme le non voyant ne peut pas lire le texte en noir on le transcrit ce système s’appelles la transcription c’est-à-dire que on écrit le tex te du noir au braille et donc l’enfant n a la possibilité cde composer normalement comme cela se fait et lorsque c’est fini il ya un, système qu’on appelle le décodage c’est-à-dire que on transcrit on, remet encor le texte en noir bien qu’il soit écrit en braille on écrit a cote de chaque lettre en braille la lettre en, noir ce qui fait que le texte est accessible au professeur ou à l’instituteur et donc c’est comme ;ça que on suit les enfants jusqu’au collège mais la cellule couvre surtout le collège parce que au niveau ,du CEFIAT déjà il y a un système qui est mis en place pour l’encadrement des élèves du primaire c’est-à-dire ceux du CM1 au CM2, dans l’école ordinaire, maintenant la cellule se charge beaucoup plus des lycées et collèges
JUSTIN SANZA : j’aimerais savoir est ce que les professeurs s’en plaignent comment est ce que les élèves travaillent avec les professeurs ?
M. BAHI Bagui Abo Solo : Bon avec les professeurs en chaque début d’année nous avons une séance de travail, au cours de laquelle nous leur apprenons les rudiments, comment travailler avec le non-voyant et le plus souvent ça marche. C’est vrai il ya des difficultés mais, en tout cas la communication passe. C’est surtout souvent dans les matières scientifiques tout comme à Abidjan d’ailleurs il ya des difficultés mais en tous cas ils arrivent quand même à communiquer ce qu’ils peuvent à ces enfants là.
JUSTIN SANZA : En tout cas nous voulons vous remercier pour vos efforts et pour tout ce que vous fait pour nos petits frères les non-voyants. Alors pour une telle organisation autour de nos frères et sœurs non-voyants et mal voyants cela nécessite des besoins et vous rencontrez parfois des difficultés. Alors M. le directeur pouvez vous en quelque mots nous exprimer les difficultés que vous rencontrez dans vos différentes taches ?
M. Zan Bi TRA : ha oui jet vous remercie beaucoup évidemment vous voyez quand vous avez de tels enfant avec vous, de tels enfant qui, sont une matière sur laquelle vous devez travailler, d’abord c’est la première difficulté puisque c’est des handicapés qui viennent de différents horizons, les parents sont pas proche et puis en général c’est que les enfants sont démunis, pratiquement la moitié sont de enfants orphelins qu’on nous envoie donc il n’y a aucune participation de la part des parents alors que l’école a été fondé par l’Association des Aveugles de Côte d’ivoire (ANAVPACI) et donc en réalité l’école est privé mais l’État nous aide avec une petite subvention qui ne suffit pas c’est juste une aide vous voyez par exemple que quand vous allez arriver dans le centre il y a juste deux petits dortoir de cinq lits superposés chacun. Ça fait en réalité ça peut prendre dix personnes ou vingt personnes mais nous on a jusqu’à, au moins 36 cette année qui, vont fréquenter. Comment loger tous ceux là? Sur de matelas sur des lits, d’autres même sont à même le sol souvent avec le bon résultat que nous faisons c’est un peu décourageant mais nous faisons avec. Il y a aussi que les enfants sont en régime d’internat, ils sont en régime d’internat et ils doivent prendre le petit déjeuner, avoir le déjeuner, le gouté non, il not le diné le soir. On se débrouille, on fait comme on peu pour leur trouver du riz, de l’attiéké(couscous de manioc) vraiment c’est un peu compliqué, pendant que il y a aussi ce qu’on appelle le matériel didactique qui est un matériel spécialise qui se vend en Europe en France particulièrement et on a pas de tableau ,il faut des papiers brailles qu’on achète a PAPIGRAPH qui au voisinage du chu de Treichville qu’on doit acheter pour chaque enfant pour chaque mois. Et on a aussi le fait que comme je le disais ils sont nombreux pour les dortoirs qu’il y a donc il faut leur trouver à dormir, nous non a pas de cahier nous utilisons de tablettes brailles, des poinçons des abaques pour le calcul, le poinçon représente le stylo et il faut que chaque enfant aie cela et tout ça, c’est en Europe que ça se vend. Et que ça nous fais beaucoup de difficulté a la fois, il faut supporter la santé des enfants, il faut supporter les factures d’eau, d’électricité alors vraiment tout à l’heur quand vous avez parlé des difficultés c’est vrai on travaille dans des conditions très difficiles mais bon on fait avec c’est pourquoi justement on a besoin vraiment d’aide.
JUSTIN SANZA : Merci amis auditeur, auditrice nous somme témoins nous avons eu l’occasion de visiter le centre et vraiment nos frères travailles dans des conditions vraiment difficiles alors cela m’envoie a vous poser cette question quels sont vos besoins au niveau du centre ? Qu’attendez vous comme besoin afin d’inviter nos auditeurs pouvoir réagir
M. Zan Bi TRA : tout à l’heure j’ai insisté un peu sur les difficultés quotidiennes c’est-à-dire les difficultés immédiates qui sont la nourriture, qui sont le logement c’est-à-dire qu’il n’ya même pas assez de matelas pour les enfants pour se coucher les draps, même s’il ya des habits parce que je vous ai dit qu’ils nous viennent souvent très démunis. Je dis même pas ils nous viennent parce qu’on va les chercher parce que il y a des parents qui ne croient pas en l’efficacité de la chose. Pendant qu’aujourd’hui les enfants ont le BEPCV le BAC tout ça il y a des parents encor qui sont réticents qui trouvent que leur bon enfant sont là-bas qu’est ce qu’on va foutre d’un non-voyant. On va les chercher et souvent les parents nous délaissent les enfants souvent même c’est nous même qui les prenons pendant les congés. Donc tout à l’heure je disais même que nous avons des difficulté de nourriture ,d alimentation, des difficultés scolaires c’est à dire qu’il faut les suivre avec du matériel didactique et avec tous ça on n’azt même pas un ordinateur pour enregistrer les données et avec l’ordinateur si jamais on pouvait avoir une embosseuse ça allait nous alléger le travail parce qu’il son ;t nombreux et on a même pas de machine perkings pour pouvoir traduire , coder et décoder le devoir donc si on pouvais avoir un imprimante braille ça allait nous aider. Maintenant pour les grands projet nous avons pu avoir un terrain de mille mètres carré, on pourrait éventuellement agrandir l’école en construisant même des salles de classes et même surtout il faudrait une extension des dortoirs et en ayant peut être ,un réfectoire voici brièvement nos difficultés mais surtout j’insiste si nous pouvons avoir des habits pour le enfants , des serviette, des draps, des pates alimentaires les petit besoins de café et tout ça parce que les enfants contrairement aux autres nous on gardes les enfants toute l’année parce que si tu le laisses aller à Daloa ils ne va plus revenir si tu le laisse aller a Divo les parents vont ^plus l’accompagner donc on les garde avec nous pour mieux aussi les encadrer cette vanné au BEPC on a fait 100% donc vous voyez vraiment nous on tient a notre encadrement mais comme on le dit ventre affamé n’a point d’oreille. Un enfant s’il na pas encor mangé , s’il n’ a pas eu son café ou son pain, ou l’igname bouillie dont il a besoin ou un peu de spaghetti vraiment c’est un peu difficile pour nous et souvent on se tire les cheveux on s’arrache les cheveux, le fondateur en est témoin souvent on lance des appels dans le village mais vous voyez aujourd’hui avec le temps c’est vraiment difficile pour tout le monde peut être même que les gens en famille c’est difficile pour eux même mais nous on se dit quand chacun va donner un peu un peu là ça va suffir donc vraiment nous no lance un grand appel.
JUSTIN SANZA : Merci M. le directeur nous espérons que votre appel a été » entendu de nos auditeurs. M. le fondateur avez-vous un dernier appel à lancer à l’égard de nos auditeur et internautes
M. KACOU Kindo Emmanuel : bien nous disons merci à Radio ESPOIR qui est venu jusqu’à nous au CEFIAT. Pour nous exprimer nos joies, je reconnais cette Radio, je Reconnais les animateurs de cette Radio en leur disant merci de nous écouter. Moi ce que je peut dire c’est de dire à Radio Espoir de nous aider à nous connaitre ailleurs c’est-à-dire les partenaires les organisations nationales comme internationales pour pouvoir subvenir au besoins de nos enfants parce que nous avons assez d’enfants mais comme par manque de dortoir et autres là par maque de moyens nous ne pouvons pas aller les recruter pour venir à l’école et d’ici 2 ou 3 ans c’est fini pour eux il ne peuvent plus aller à l’école parce que le braille c’est fait pour les enfants mais quand on est âgé déjà on avait des difficultés de touche. Mon message c’est pour dire à la radio de mettre notre école dans leur cœur pour que nous ayons des personnes de bonne volonté pour pouvoir venir nous aider
JUSTIN SANZA : Amen! Alors M. le directeur nous somme pratiquement au terme de notre émission puisque vous êtes le premier responsable de cette nous voulons vous passer le micro pour votre dernier mot
M. Zan Bi TRA : ah oui parce que si on reste là encor longtemps en tout cas nous on va toujours parler on a tellement dans le ventre que… d’abord je voudrait remercier Radio Espoir je dis bien la radio Espoir que je connait pas très bien mais que j ;e connais bien j’ai participer en 1995 a Océan culture… et déjà je remercie radio Espoir et je remercie les auditeur qui vont se manifester en faveur de cette école QUE DIEU VOUS BENISSE !
JUSTIN SANZA : AMEN ! Bien merci amis auditeur et auditrices pour vous qui venez de nous prendre en marche nous voulons rappeler que nous somme à Toumodi pour l’exception en compagnie des responsables du centre CEFIAT, du centres des aveugles de Toumodi avec qui nous nous sommes entretenu il nous ont donner l’historique, le fonctionnement de l’école, le personnel et ils nous ont fait part de ce que l’école a des classes partant du CP1 au CE2. Alors ce qui est plus formidable c’est qu’une fois au CE2, les élèves vont dans les écoles des voyants pour s’intégrer et les résultats ont été toujours satisfaisants. Merci amis auditeurs, auditrices de nous avoir suivi, nous étions à Toumodi, au centre CEFIAT De Toumodi en compagnie des responsables de ce centre. Nous voulons au terme de cette émission, remercier le directeur de la Radio N’ZASSA pour sa collaboration technique, mreci au technicien Dominique KOUAKOU merci au directeur du centre CEFIAT, merci à M. Secongo PELEGNON le directeur des affaires socioculturelles de la mairie de Toumodi qui nous a permis pour cette collaboration technique et qui nous aide pour l’organisation de la cérémonie de remise de dons. N’oubliez surtout pas vous pouvez toujours de poser vos dons dans les différents studios de Radio Espoir. Ces dons là nous les remettrons à nos frères et sœur de Toumodi. Merci pour tout ce que vous ferez que Dieu vous bénisse au revoir et à la semaine prochaine