Inauguration du siège de l’ONG Lueur d’Espoir

Le 07 septembre 2018 l’ONG LUEUR D’ESPOIR COMMUNAUTÉ DES MALVOYANTS a tenue une fois de plus à célébrer le partage et la solidarité à travers une cérémonie de remise de kits scolaires aux enfants des personnes handicapée visuelles de la commune de Port-Bouët sous le haut parrainage de Monsieur ADJA ALAIN et présence de l’Honorable MOTTO Armand Député de Port-Bouët. Cette cérémonie fut pour nous l’occasion de procéder à l’inauguration de notre siège.

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Cérémonie de sensibilisation et de remise de matériel didactique aux malvoyants

Le partage et la solidarité ont été célébrés le mercredi 31 janvier 2018 au complexe socio-éducatif de Port-Bouët. C’était à l’occasion d’une cérémonie de sensibilisation et de distribution de matériel didactique aux élèves malvoyants ; une initiative de l’ONG LUEUR D’ESPOIR sous le parrainage du 6ème Adjoint au Maire Monsieur ADJA ALAIN.

Il faut noter aussi la présence des chefs de communauté et des présidents des associations sœurs qui ne sont pas restés indifférents à l’appel lancé par l’ONG LUEUR D’ ESPOIR. L’objectif de cette cérémonie était de traduire sa compassion aux élèves malvoyants de Port-Bouët et d’autre commune, encourager et honorer les personnes sensibles à la cause du malvoyant.

Apres avoir été instruit par monsieur N’GBRA Guillaume sur le rôle de la canne blanche dans la vie du déficient visuel, les élèves de l’Institut Ivoirienne pour la Promotion des Aveugles (INIPA) de Yopougon ont reçu des feuilles mécano braille utile à leur formation. Cette cérémonie a été aussi marquée par la remise de diplômes d’honneur à cinq (5) ambassadeurs engagés dans le soutient des malvoyants notamment les chantres Maria KANE et GUY ROGER, l’artiste comédien LE MAGNIFIQUE, le professeur N’GBRA GUILLAUME et la Sœur HELENE KONAN. En somme cette cérémonie fut pour l’ONG LUEUR D’ESPOIR l’occasion marquer sa présence dans la commune de Port-Bouët et inviter toutes les personnes déficientes visuelles à prendre attache avec eux.

Cérémonie de remise de don au centre CEFIAT de Toumodi

Le Centre d’Education, de Formation et d’Insertion des Aveugles de TOUMODI (CEFIAT) est le centre qui a accueilli ce dimanche 27 septembre 2015, lors de la cérémonie de remise de dons aux pensionnaires dudit centre, les membres de l’ONG LUEUR D’ESPOIR et de l’unité de production de l’émission « LE QUART D’HEURE DU MAL VOYANT », émission diffusée sur les antennes de Radio Espoir (102.8), tous les jeudis à 14h 40mn.
A titre de rappel, le CEFIAT a été réhabilité par le SENATT.11/RCI sur financement de l’ONUCI et inauguré le 26 Juillet 2011 par le Général de Brigade (FORCE LICORNE) en présence du Lieutenant Commandant ARONA DIOUF (ONUCI) et les autorités locales.
La cérémonie de remise de dons a démarré par les mots de bienvenue de M. Zambie Tra Noel, Directeur du CEFIAT à la délégation de l’ONG Lueur d’Espoir suivi des allocutions de M. KOUAME Christopher et de M. SANZA Justin respectivement Secrétaire Général Adjoint et P.C.A de L’ONG Lueur d’Espoir.
Au cours de cette cérémonie, des dons en vivres et non vivres d’une valeur d’un (01) million ont été offerts par les membres de l’ONG LUEUR D’ESPOIR et de l’unité de production de l’émission « LE QUART D’HEURE DU MAL VOYANT », notamment 6 balles de vêtements, des chaussures, des pâtes alimentaires, des pâtes dentifrices, des produits de vaisselles et lessives, du savon, de l’eau de javel, des sacs de riz, des ustensiles de cuisine, des cannes blanches et des moustiquaires.
Aussi, une visite guidée du centre a-t-elle permis au Directeur de présenter à ses hôtes l’administration constituée de deux (02) bureaux, le personnel administratif (professeurs et instituteurs), les pensionnaires (hommes et femmes) , deux (02) salles de classes, deux (02) dortoirs et mais également une série de doléances à la délégation quant à la construction de nouvelles salles de classes (du CP1 au CM2), de nouveaux dortoirs et réfectoires et l’acquisition de matériel dictatique.
Pour chlore la cérémonie, M. SANZA Justin, P.C.A de l’ONG Lueur d’Espoir et responsable de l’unité de production de l’émission « LE QUART D’HEURE DU MAL VOYANT » a tissé un nouveau partenariat entre le CEFIAT et l’ONG Lueur d’Espoir non sans remercier les auditeurs de Radio Espoir et les Pères Curés des paroisses Saint Etienne de Koumassi, Saint-Louis de GONZAGUEVILLE et Saint Jean de COCODY qui ont accueillis la caravane de concerts de charité et de solidarité dont les retombées ont contribué à remettre de la joie dans le cœur des pensionnaires et de l’administration du CEFIAT.

Le Quart d’Heure du Mal Voyant: Interview avec les responsables du centre CEFIAT de Toumodi (2e Partie)

Justin Sanza a reçu les responsables du centre CEFIAT de Toumodi afin de faire connaitre les difficultés du centre aux auditeurs et internautes.

INTERVENANTS :

Justin SANZA, animateur

M. Zan Bi TRA, directeur du centre CEFIAT de TOUMODI

M. ACHI Didier, directeur des Etudes du centre CEFIAT

M. KACOU Kindo Emmanuel, fondateur du centre CEFIAT

M. BAHI Bagui Abo solo responsable de la cellule technique d4encadrement d’élèves non-voyants des lycées et collèges de Toumodi


INTERVIEW

-Justin SANZA : Amis auditeurs de radio Espoir chers internautes bonjour, nous somme très heureux de vous savoir à l’écoute de votre émission le QUART D’HEURE DU MALVOYANT. Aujourd’hui pour cette émission nous somme en compagnie de nos invités les responsables d’un centre de formation pour les non-voyants. Tout à l’heure, nous en sauront un peu plus. Mais avant, nous voulons vous rappeler le cadre de cette émission. LE QUART D’HEURE DU MALVOYANT est une émission pour le droit et la promotion de la personne handicapée visuelle afin de savoir qui ils sont, comment les appréhender et surtout en savoir plus sur les pathologies cécitantes vous faites bien de nous suivre sir les antennes de Radio Espoir. Alors sans plus tarder je vais passer le micro à mes invités et ils vont se présenter à tour de rôle.

M. Zan Bi TRA : je suis M. Zan BI TRA le Directeur du Centre d’Education de formation et d’Insertion des Aveugles de Toumodi

M. ACHI Didier : je suis M. ACHI Didier, le D.E, le directeur des Etudes du CEFIAT et le Directeur du primaire

M. KACOU Kindo Emmanuel : je suis M. KACOU Kindo Désiré, Delegué DE l’ANAVPACI et fondateur du centre CEFIAT

M. BAHI Bagui Abo Solo : je suis responsable de la cellule technique d’encadrement d’élèves non-voyants des lycées et collèges de Toumodi :

JUSTIN SANZA : Voila vous avez entendu la voix de nos invités alors j’ai une question que je voudrait poser. Alors une fois que l’élève se trouve au niveau des écoles de valides comment est ce que vous vous y prenez pour l’encadrement de ces élèves non-voyants là?

M. BAHI Bagui Abo Solo : Bien l’encadrement nous avons mis sur pied une cellule technique qui suit les enfants ça veut dire que quand il y a des devoirs quand il ya des textes a taper comme le non voyant ne peut pas lire le texte en noir on le transcrit ce système s’appelles la transcription c’est-à-dire que on écrit le tex te du noir au braille et donc l’enfant n a la possibilité cde composer normalement comme cela se fait et lorsque c’est fini il ya un, système qu’on appelle le décodage c’est-à-dire que on transcrit on, remet encor le texte en noir bien qu’il soit écrit en braille on écrit a cote de chaque lettre en braille la lettre en, noir ce qui fait que le texte est accessible au professeur ou à l’instituteur et donc c’est comme ;ça que on suit les enfants jusqu’au collège mais la cellule couvre surtout le collège parce que au niveau ,du CEFIAT déjà il y a un système qui est mis en place pour l’encadrement des élèves du primaire c’est-à-dire ceux du CM1 au CM2, dans l’école ordinaire, maintenant la cellule se charge beaucoup plus des lycées et collèges

JUSTIN SANZA : j’aimerais savoir est ce que les professeurs s’en plaignent comment est ce que les élèves travaillent avec les professeurs ?

M. BAHI Bagui Abo Solo : Bon avec les professeurs en chaque début d’année nous avons une séance de travail, au cours de laquelle nous leur apprenons les rudiments, comment travailler avec le non-voyant et le plus souvent ça marche. C’est vrai il ya des difficultés mais, en tout cas la communication passe. C’est surtout souvent dans les matières scientifiques tout comme à Abidjan d’ailleurs il ya des difficultés mais en tous cas ils arrivent quand même à communiquer ce qu’ils peuvent à ces enfants là.

JUSTIN SANZA : En tout cas nous voulons vous remercier pour vos efforts et pour tout ce que vous fait pour nos petits frères les non-voyants. Alors pour une telle organisation autour de nos frères et sœurs non-voyants et mal voyants cela nécessite des besoins et vous rencontrez parfois des difficultés. Alors M. le directeur pouvez vous en quelque mots nous exprimer les difficultés que vous rencontrez dans vos différentes taches ?

M. Zan Bi TRA : ha oui jet vous remercie beaucoup évidemment vous voyez quand vous avez de tels enfant avec vous, de tels enfant qui, sont une matière sur laquelle vous devez travailler, d’abord c’est la première difficulté puisque c’est des handicapés qui viennent de différents horizons, les parents sont pas proche et puis en général c’est que les enfants sont démunis, pratiquement la moitié sont de enfants orphelins qu’on nous envoie donc il n’y a aucune participation de la part des parents alors que l’école a été fondé par l’Association des Aveugles de Côte d’ivoire (ANAVPACI) et donc en réalité l’école est privé mais l’État nous aide avec une petite subvention qui ne suffit pas c’est juste une aide vous voyez par exemple que quand vous allez arriver dans le centre il y a juste deux petits dortoir de cinq lits superposés chacun. Ça fait en réalité ça peut prendre dix personnes ou vingt personnes mais nous on a jusqu’à, au moins 36 cette année qui, vont fréquenter. Comment loger tous ceux là? Sur de matelas sur des lits, d’autres même sont à même le sol souvent avec le bon résultat que nous faisons c’est un peu décourageant mais nous faisons avec. Il y a aussi que les enfants sont en régime d’internat, ils sont en régime d’internat et ils doivent prendre le petit déjeuner, avoir le déjeuner, le gouté non, il not le diné le soir. On se débrouille, on fait comme on peu pour leur trouver du riz, de l’attiéké(couscous de manioc) vraiment c’est un peu compliqué, pendant que il y a aussi ce qu’on appelle le matériel didactique qui est un matériel spécialise qui se vend en Europe en France particulièrement et on a pas de tableau ,il faut des papiers brailles qu’on achète a PAPIGRAPH qui au voisinage du chu de Treichville qu’on doit acheter pour chaque enfant pour chaque mois. Et on a aussi le fait que comme je le disais ils sont nombreux pour les dortoirs qu’il y a donc il faut leur trouver à dormir, nous non a pas de cahier nous utilisons de tablettes brailles, des poinçons des abaques pour le calcul, le poinçon représente le stylo et il faut que chaque enfant aie cela et tout ça, c’est en Europe que ça se vend. Et que ça nous fais beaucoup de difficulté a la fois, il faut supporter la santé des enfants, il faut supporter les factures d’eau, d’électricité alors vraiment tout à l’heur quand vous avez parlé des difficultés c’est vrai on travaille dans des conditions très difficiles mais bon on fait avec c’est pourquoi justement on a besoin vraiment d’aide.

JUSTIN SANZA : Merci amis auditeur, auditrice nous somme témoins nous avons eu l’occasion de visiter le centre et vraiment nos frères travailles dans des conditions vraiment difficiles alors cela m’envoie a vous poser cette question quels sont vos besoins au niveau du centre ? Qu’attendez vous comme besoin afin d’inviter nos auditeurs pouvoir réagir

M. Zan Bi TRA : tout à l’heure j’ai insisté un peu sur les difficultés quotidiennes c’est-à-dire les difficultés immédiates qui sont la nourriture, qui sont le logement c’est-à-dire qu’il n’ya même pas assez de matelas pour les enfants pour se coucher les draps, même s’il ya des habits parce que je vous ai dit qu’ils nous viennent souvent très démunis. Je dis même pas ils nous viennent parce qu’on va les chercher parce que il y a des parents qui ne croient pas en l’efficacité de la chose. Pendant qu’aujourd’hui les enfants ont le BEPCV le BAC tout ça il y a des parents encor qui sont réticents qui trouvent que leur bon enfant sont là-bas qu’est ce qu’on va foutre d’un non-voyant. On va les chercher et souvent les parents nous délaissent les enfants souvent même c’est nous même qui les prenons pendant les congés. Donc tout à l’heure je disais même que nous avons des difficulté de nourriture ,d alimentation, des difficultés scolaires c’est à dire qu’il faut les suivre avec du matériel didactique et avec tous ça on n’azt même pas un ordinateur pour enregistrer les données et avec l’ordinateur si jamais on pouvait avoir une embosseuse ça allait nous alléger le travail parce qu’il son ;t nombreux et on a même pas de machine perkings pour pouvoir traduire , coder et décoder le devoir donc si on pouvais avoir un imprimante braille ça allait nous aider. Maintenant pour les grands projet nous avons pu avoir un terrain de mille mètres carré, on pourrait éventuellement agrandir l’école en construisant même des salles de classes et même surtout il faudrait une extension des dortoirs et en ayant peut être ,un réfectoire voici brièvement nos difficultés mais surtout j’insiste si nous pouvons avoir des habits pour le enfants , des serviette, des draps, des pates alimentaires les petit besoins de café et tout ça parce que les enfants contrairement aux autres nous on gardes les enfants toute l’année parce que si tu le laisses aller à Daloa ils ne va plus revenir si tu le laisse aller a Divo les parents vont ^plus l’accompagner donc on les garde avec nous pour mieux aussi les encadrer cette vanné au BEPC on a fait 100% donc vous voyez vraiment nous on tient a notre encadrement mais comme on le dit ventre affamé n’a point d’oreille. Un enfant s’il na pas encor mangé , s’il n’ a pas eu son café ou son pain, ou l’igname bouillie dont il a besoin ou un peu de spaghetti vraiment c’est un peu difficile pour nous et souvent on se tire les cheveux on s’arrache les cheveux, le fondateur en est témoin souvent on lance des appels dans le village mais vous voyez aujourd’hui avec le temps c’est vraiment difficile pour tout le monde peut être même que les gens en famille c’est difficile pour eux même mais nous on se dit quand chacun va donner un peu un peu là ça va suffir donc vraiment nous no lance un grand appel.

JUSTIN SANZA : Merci M. le directeur nous espérons que votre appel a été » entendu de nos auditeurs. M. le fondateur avez-vous un dernier appel à lancer à l’égard de nos auditeur et internautes

M. KACOU Kindo Emmanuel : bien nous disons merci à Radio ESPOIR qui est venu jusqu’à nous au CEFIAT. Pour nous exprimer nos joies, je reconnais cette Radio, je Reconnais les animateurs de cette Radio en leur disant merci de nous écouter. Moi ce que je peut dire c’est de dire à Radio Espoir de nous aider à nous connaitre ailleurs c’est-à-dire les partenaires les organisations nationales comme internationales pour pouvoir subvenir au besoins de nos enfants parce que nous avons assez d’enfants mais comme par manque de dortoir et autres là par maque de moyens nous ne pouvons pas aller les recruter pour venir à l’école et d’ici 2 ou 3 ans c’est fini pour eux il ne peuvent plus aller à l’école parce que le braille c’est fait pour les enfants mais quand on est âgé déjà on avait des difficultés de touche. Mon message c’est pour dire à la radio de mettre notre école dans leur cœur pour que nous ayons des personnes de bonne volonté pour pouvoir venir nous aider

JUSTIN SANZA : Amen! Alors M. le directeur nous somme pratiquement au terme de notre émission puisque vous êtes le premier responsable de cette nous voulons vous passer le micro pour votre dernier mot

M. Zan Bi TRA : ah oui parce que si on reste là encor longtemps en tout cas nous on va toujours parler on a tellement dans le ventre que… d’abord je voudrait remercier Radio Espoir je dis bien la radio Espoir que je connait pas très bien mais que j ;e connais bien j’ai participer en 1995 a Océan culture… et déjà je remercie radio Espoir et je remercie les auditeur qui vont se manifester en faveur de cette école QUE DIEU VOUS BENISSE !

JUSTIN SANZA : AMEN ! Bien merci amis auditeur et auditrices pour vous qui venez de nous prendre en marche nous voulons rappeler que nous somme à Toumodi pour l’exception en compagnie des responsables du centre CEFIAT, du centres des aveugles de Toumodi avec qui nous nous sommes entretenu il nous ont donner l’historique, le fonctionnement de l’école, le personnel et ils nous ont fait part de ce que l’école a des classes partant du CP1 au CE2. Alors ce qui est plus formidable c’est qu’une fois au CE2, les élèves vont dans les écoles des voyants pour s’intégrer et les résultats ont été toujours satisfaisants. Merci amis auditeurs, auditrices de nous avoir suivi, nous étions à Toumodi, au centre CEFIAT De Toumodi en compagnie des responsables de ce centre. Nous voulons au terme de cette émission, remercier le directeur de la Radio N’ZASSA pour sa collaboration technique, mreci au technicien Dominique KOUAKOU merci au directeur du centre CEFIAT, merci à M. Secongo PELEGNON le directeur des affaires socioculturelles de la mairie de Toumodi qui nous a permis pour cette collaboration technique et qui nous aide pour l’organisation de la cérémonie de remise de dons. N’oubliez surtout pas vous pouvez toujours de poser vos dons dans les différents studios de Radio Espoir. Ces dons là nous les remettrons à nos frères et sœur de Toumodi. Merci pour tout ce que vous ferez que Dieu vous bénisse au revoir et à la semaine prochaine

Caravane de concerts : les handicapés visuels font des prouesses !

L’ONG LUEUR D’ESPOIR en collaboration avec l’unité de production « le Quart d’heure du mal voyant » ont organisées une caravane de concerts suite à l’OPERATION SOLIDARITE initiée par ladite équipe de production. Cette caravane qui a débuté le 21 juin 2015 pour prendre fin le 26 juillet de la même année s’inscrit dans le programme d’activités de l’ONG LUEUR D’ESPOIR et a eu pour but d’une part, de recueillir des dons en vivres et non vivres pour soutenir les pensionnaires du CEFIAT (Centre d’Ecole de Formation et d’Insertion des Aveugles de TOUMODI) et d’autre part de remercier les généreux donateurs de l’OPERATION SOLIDARITE et permettre à ceux qui n’ont pas pu y participer de le faire à travers une quête prévue à cet effet.

La caravane s’est étendu sur trois (03) paroisses de la ville d’Abidjan, à savoir la paroisse Saint Etienne de Koumassi, la paroisse Saint Louis de Gonzague de GONZAGUEVILLE et la paroisse Saint Jean de COCODY avec la participation de plusieurs chantres dont Guy Mobio de la Compassion, Lena ARI et Sylvain Marie et certaines chorales des paroisses visitées que nous remercions au passage.

Par ailleurs ce fut l’occasion pour certains de découvrir les prouesses que peuvent réaliser les personnes handicapées visuelles car l’attraction de cette caravane de concerts était la prestation d’une chorale et d’un pianiste non-voyants.

Le Quart d’Heure du Mal Voyant: Interview avec les responsables du centre CEFIAT de Toumodi

Justin Sanza a reçu les responsables du centre CEFIAT de Toumodi afin de faire connaitre les difficultés du centre aux auditeurs et internautes Le 15 SEPTEMBRE 2015.

INTERVENANTS :

Justin SANZA, animateur

M. Zan Bi TRA, directeur du centre CEFIAT de TOUMODI

M. ACHI Didier, directeur des Etudes du centre CEFIAT

M. KACOU Kindo Emmanuel, fondateur du centre CEFIAT

M. BAHI Bagui Abo solo responsable de la cellule technique d4encadrement d’élèves non-voyants des lycées et collèges de Toumodi

INTERVIEW

-Justin SANZA : Amis auditeurs de radio Espoir chers internautes bonjour, nous somme très heureux de vous savoir à l’écoute de votre émission le QUART D’HEURE DU MALVOYANT. Aujourd’hui pour cette émission nous somme en compagnie de nos invités les responsables d’un centre de formation pour les non-voyants. Tout à l’heure, nous en sauront un peu plus. Mais avant, nous voulons vous rappeler le cadre de cette émission. LE QUART D’HEURE DU MALVOYANT est une émission pour le droit et la promotion de la personne handicapée visuelle afin de savoir qui ils sont, comment les appréhender et surtout en savoir plus sur les pathologies cécitantes vous faites bien de nous suivre sir les antennes de Radio Espoir. Alors sans plus tarder je vais passer le micro à mes invités et ils vont se présenter à tour de rôle.

M. Zan Bi TRA : je suis M. Zan BI TRA le Directeur du Centre d’Education de formation et d’Insertion des Aveugles de Toumodi

M. ACHI Didier : je suis M. ACHI Didier, le D.E, le directeur des Etudes du CEFIAT et le Directeur du primaire

M. KACOU Kindo Emmanuel : je suis M. KACOU Kindo Désiré, Delegué DE l’ANAVPACI et fondateur du centre CEFIAT

M. BAHI Bagui Abo Solo : je suis responsable de la cellule technique d4encadrement d’élèves non-voyants des lycées et collèges de Toumodi :

JUSTIN SANZA : Voila vous avez entendu la voix de nos invités alors sans plus tarder je vais me tourner vers le Directeur, M ZAN Bi, dites nous pouvez vous un peu nous présenter le centre CEFIAT ? CEFIAT signifie quoi ?

M. Zan Bi TRA : Le CEFIAT signifie Centre d’Education de formation et d’Insertion des Aveugles de Toumodi. Quand bien même c’est pratiquement Nationale car nous avons des élèves venant pas seulement de Toumodi, mais des élèves venant de toute la Côte d’Ivoire : de Bouaflé de Divo de Bouna de Daloa de Bangolo et de toutes les villes pratiquement de la Côte d’Ivoire

JUSTIN SANZA : Merci alors dites nous depuis quand ce centre a été crée

M. KACOU Kindo Emmanuel : bon d’abord en 1996, après avoir fini les études de l’institut des aveugles, 74,75 76, 77, je suis venu à Toumodi. J’ai eu 2 formations à l’institut des aveugles : j’ai fait la formation agropastorale j’ai fait le standard où j’ai été affecté au CAFOP supérieur de Yamoussoukro. Quand je suis arrivé le Directeur a refusé en disant qu’on lui a confié une dame. C’est là, que je me suis mis dans la misère pour dire que moi déjà j’ai une formation et je n’ai pas eu de places ces enfants qui vont venir vont faire comment ? Et quand je suis arrivé à Toumodi j’ai fait des recherches par ci par là parce que nous somme entre deux fleuves le N’ZI et le BANDAMAN blanc. Je suis domicilié à BELAMKRO (S /P de Yamoussoukro), et j’ai contacter des amis de Belamkro et kan on s’est retrouver Jai dit que l’OMS a dit que Belamkro , toute la population de Belamkro est composée de 80% d’handicapés visuels. Et je me suis retrouvé en disant : si on peut le faire (créer un centre) je crois que ce serait mieux. Et à Abidjan j’ai vu l’ANAVPACI on a travaillé ensemble et j’ai commencé à implanté cette école pour le souci des enfants aveugles de Toumodi, mais maintenant nous somme au delà de Toumodi, nous somme un peu partout. Et c’est comme ça le centre est créer parce que moi-même j’ai vu les difficultés la misère que moi-même j’ai et puis je suis affecté dans le CAFOP supérieur mais je n’ai pas eu de place, mon inquiétude c’est pour dire que nos enfant qui vont venir seront comment ? et c’est comme ça que jai eu l’idée en 1996de préparer cette école et c’est jusque en 1999 que l’école à vu le jour LE 24 NOVEMBRE 1999 et le directeur vous en parlera plus.

JUSTIN SANZA : donc depuis 1999 le centre CEFIAT existe. C’est M Kacou Kindo le fondateur du centre CEFIAT. Alors amis auditeurs et auditrices de Radio Espoir je voudrais vous préciser que je suis en présence de personnes handicapée visuelles qui sont bien responsables de ce centre là. M. KAcou Kindo, fondateur de ce centre est non-voyant alors dites nous, monsieur le directeur je me tourne vers vous. Je vous demande comment est ce qu’est organisé le centre ? Vous êtes le directeur avec qui est ce que vous travaillez ?

M. Zan Bi TRA : merci beaucoup .d’abord je reviens sur ce que vous venez de dire ; nous tous qui avons parlé somme non-voyants, moi-même le directeur je suis un non-voyant. J’ai fréquenté également l’école des aveugles d’Abidjan, et après l’université et le CAFOP et tous ça, je suis revenu on m’a affecté ici à Toumodi depuis le 18 Novembre 1999. Nous avons petitement commencé avec des enfants soit d’abord 5 enfants, après 9 enfants, aujourd’hui nous somme pratiquement à 36 enfants sans compter ceux qui ont eu le BAC et qui sont sortis, bon les abandons évidemment comme au niveau des bien portants il y a des enfants qui abandonnent donc à notre niveau également il ya des enfants qui abandonnent. Aujourd’hui nous avons de bacheliers, des brevetés et des certifiés encadré par des instituteurs, des conseillés pédagogiques, moi-même je suis un conseillé pédagogique, des maîtres d’éducation spécialisées et puis il y a aussi deux bénévoles, une dame de ménage qui s’occupe d’eux et puis un gardien voila qui s’occupe d’eux et puis notre local si je peux situer ? Vous me le permettez ? Notre local est situé quand vous venez à Toumodi, vous demandez la poste (sans publicité) derrière la cours, l’habitation du préfet, au voisinage même du Maquis Village, qu’on connait très bien ici à Toumodi, quand vous arrivez là, vous demandez l’école des aveugles de Toumodi , ce n’est caché de personne on va vous le monter.

JUSTIN SANZA : Bien merci M. le directeur, alors dites nous l’école a combien de salles de classes ?

M. Zan Bi TRA : Je vais laisser la parole dans ce cas là à mon directeur des études qui vous fera l’état du personnel des enfants et des salles de classes

M. ACHI Didier : Bon au niveau du CEFIAT nous avons deux salles de classes coupées en quatre salles c’est-à-dire une salle de classe coupée en deux salles par un contre-plaqué, nous avons un inspecteur de l’enseignement primaire qui lui-même non-voyant, et comme l’a dit le directeur un, conseillé pédagogique, huit instituteurs dont quatre IO (Instituteurs ordinaires) et quatre IA (instituteurs adjoints), nous avons quatre maîtres d’éducation spécialisée, une femme de ménage, un gardien et une éducatrice préscolaire. Voila brièvement le contenu du CEFIAT.

JUSTIN SANZA : alors M. le directeur des études, vous n’avez pas de classes de CM1 et CM2 au centre ?

M. ACHI Didier : à partir de CM1 nos enfants vont à l’EPP Espoir. Ils sont ensemble avec les valides c’est-à-dire des voyants, ils font la classe de CM1et CM2, là-bas ils présentent leur entrée en sixième et de la bas ont les envoie au collège moderne ou au collège catholique et ils continuent après le BAC ils vont sur, Abidjan l’université

JUSTIN SANZA : alors dites-moi pourquoi vous procédez ainsi M. le directeur ?

M. Zan Bi TRA : notre école CEFIAT a voulu un peu sortir du premier système ; on veut vite socialiser, vite les mettre ensemble avec les valides çà c’est ce qu’on a appelait entre temps l’école intégratrice c’est-à-dire que les non- voyants ne restent pas forcement entre eux pour fréquenter dans tous les cas à partir du collège ils sont intégrés dans les collèges d’ici. Chez nous il y ale CP1 sur place, le CP2 sur place le CE1 sur place, CE2 sur place et à partir du CE2 ils vont maintenant dans une école de voyants qui existe et on va les essayer là-bas et on les met avec des voyants. Tu va voir dans une classe c’est l’école espoir, c’est une école pilote tout à l’heure QUE je voulais dire où on travaille ensemble avec les instituteurs donc déjà qui permet à nos élèves d’être déjà formé ensemble avec les autres voyants. Donc à partir du CM1 ils vont dans cette école, tout à l’heure on a dit école espoir, c’est une grande école ici près de l’hôpital de Toumodi. Et c’est la que nos enfant vont-ils font le CM1 le CM2. Après avoir eu l’entré en sixième ils vont dans des collèges et lycées de Toumodi toujours.

JUSTIN SANZA : Bien merci amis auditeur et auditrices pour vous qui venez de nous prendre en marche nous voulons rappeler que nous somme à Toumodi pour l’exception en compagnie des responsables du centre CEFIAT, du centres des aveugles de Toumodi avec qui nous nous sommes entretenu il nous ont donner l’historique, le fonctionnement de l’école, le personnel et ils nous ont fait part de ce que l’école a des classes partant du CP1 au CE2. Alors ce qui est plus formidable c’est qu’une fois au CE2, les élèves vont dans les écoles des voyants pour s’intégrer et les résultats ont été toujours satisfaisants. Merci amis auditeurs, auditrices de nous avoir suivi, nous étions à Toumodi, au centre CEFIAT De Toumodi en compagnie des responsables de ce centre. Nous voulons au terme de cette émission, remercier le directeur de la Radio N’ZASSA pour sa collaboration technique, merci au technicien Dominique KOUAKOU merci au directeur du centre CEFIAT, merci à M. Secongo PELEGNON le directeur des affaires socioculturelles de la mairie de Toumodi qui nous a permis pour cette collaboration technique et qui nous aide pour l’organisation de la cérémonie de remise de dons. N’oubliez surtout pas vous pouvez toujours de poser vos dons dans les différents studios de Radio Espoir. Ces dons là nous les remettrons à nos frères et sœur de Toumodi. Merci pour tout ce que vous ferez que Dieu vous bénisse au revoir et à la semaine prochaine

Caravane de concerts: Les détails de l’étape 1 Saint Etienne de KOUMASSI

Le dimanche 21 juin 2015 s’est tenue à la paroisse Saint Etienne de KOUMASSI, la première étape de la caravane de concerts organisée par l’ONG LUEUR D’ESPOIR en collaboration avec l’unité de production LE QUART D’HEUR DU MALVOYANT.

Le concert a démarré par la bénédiction du Père Curé de ladite paroisse, le Père Emmanuel AKAKOVI qui a par la suite gratifié le public d’un chant mélodieux en l’honneur de la Vierge Marie. Le décor ainsi planté, plusieurs chantres et chorales se sont succédés sur le podium à savoir le chœur Saint Marc de YOPOUGON, la CHORALE AUBE NOUVELLE, attraction de la soirée qui se produisait pour la première fois et dont la prestation a suscité un tonnerre d’applaudissements de la part du public, les chantres Lena ARI très appréciée du public, Sylvain Marie et Anthony Blessing, qui ont mis les bouchées doubles pour faire monter le mercure et enfin Guy MOBIO de la compassion qui enflamma le public avec sa mélodieuse voix mise en exergue par le pianiste non-voyant de la chorale AUBE NOUVELLE. Il faut souligner qu’une quête spéciale a été faite pendant la prestation de l’artiste pour permettre de recueillir des fonds supplémentaires pour permettre à l’ONG LUEUR D’ESPOIR d’atteindre les objectifs qu’elle s’est assignée à travers cette caravane de concerts. , Poursuivant, le peuple de Dieu a procédé à la bénédiction de l’ONG LUEUR D’ESPOIR et les a encouragé pour la suite de leurs activités pour suivi d’une dernière prestation de la chorale AUBE NOUVELLE qui plongea le public dans l’extase et ce jusqu’à 19H.

Pour finir l’ONG LUEUR D’ESPOIR tient à remercier le Père Curé et son conseil paroissial ainsi que la population chrétienne catholique de la paroisse Saint Etienne de KOUMASSI pour l’accueil et les dons faits à l’endroit des handicapés visuels.